La saison des critériums sur route n’est pas commencée, qu’Aurélien MOISAND, arrivé à l’automne dans le club, enchaîne saison de cyclo-cross et route. Témoignage.
Après une première saison de cyclo-cross où je me suis sincèrement amusé avec Quentin et Geoffrey, je décide de continuer sur ma lancée en prenant part à la cyclosportive « Les routes de l’Etoile » au départ d’Alès dans le Gard. Reprendre la route si tôt dans la saison fait bizarre mais j’ai à coeur de garder les bénéfices du cross dont je conseille vivement la pratique. En effet, l’ambiance n’a rien à voir avec la route. Pas le temps d’avoir froid et je trouve que les bénéfices sont énormes (puissance, explosivité).
Départ de La Talaudière à 4h15 pour trois heures de route. La météo n’est pas réjouissante en ce 10 Février même sur Alès. Le plafond est bas. La pluie est annoncée vers 10/11h. Moi qui voulait trouver le soleil je repasserai. Le centre ville s’active déjà pour mettre en place barrières et portique de chrono qui servira également pour la dernière étape de l’Etoile de Bessèges, un CLM autour d’Alès. 9 h pétantes. une nouvelle saison est lancée sans doute riche en belles chevauchées et autres défis. Le départ fictif (ou presque) nous fait sortir d’Alès certains coureurs voulant à tout prix remonter le peloton des 250 à 300 cyclistes dans des petites rues non fermées à la circulation.Une pluie très fine nous accompagne déjà.
Départ réel, pluie et vent réels également. Cà part très vite sur le plat le profil n’est pas montagneux (85kms et 900 de D+). Les bordures se forment naturellement nous sommes dans le vif du sujet et on s’accroche aux roues comme des morts de faim. Me voilà dans le deuxième groupe où l’entente est très bonne malgré quelques réticents. Les relais s’enchaînent et je mène le groupe dans les bosses. Les jambes répondent bien çà motive.
Au bout d’une heure et demie de course, un mauvais signalement nous fait tourner à droite au lieu d’aller tout droit. Une partie du groupe ne s’est pas fait avoir. Une partie seulement. Me voilà tout seul à 20 bornes de l’arrivée, sous la pluie, le vent dans le nez à chasser pour tenter de rentrer. Le rôle de chasseur me plait bien mais au bout de 10 kms à tout donner je comprends que c’est peine perdue. Après 2h40 de course je franchis la ligne en croisant des pros qui reconnaissent le parcours.
Satisfait tout de même de ma journée malgré cette erreur de parcours (petit point faible de l’organisation). Vite au chaud dans la voiture après ces conditions climatiques défavorables mais c’est le jeu. Prochains RDV en Mars dans la Loire et quelques cyclosportives en préparation de La Marmotte en Juillet. C’est la première fois que je fais un compte rendu de cyclo. J’espère vous avoir donner envie de prendre part à ces épreuves de « masse » où les parcours sont souvent magnifiques, longs, avec du dénivelé. J’affectionne particulièrement ce type d’épreuve où l’on se mesure surtout à soi-même plus qu’aux autres. Le mot défi y prend tout son sens.